Le 6 mars, les autorités maliennes ont dissous la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS), dirigée par l'influent imam Mahmoud Dicko, l'accusant de "déstabilisation et de menace pour la sécurité publique". L'imam, actuellement en Algérie depuis décembre, n'a pas encore réagi, mais la CMAS prévoit d'explorer les voies de recours possibles. Cette décision intervient dans un contexte où l'imam Dicko, figure influente, a exprimé ses désaccords avec les autorités militaires en place au Mali et appelé à une transition civile.