Un quotidien israélien a prédit mardi soir la démission du chef d'état-major Herzi Halevi et de plusieurs autres hauts gradés, dont des commandants sur le terrain, dans ce qui semble être un effet domino consécutif à la démission du chef du renseignement militaire (Aman), Aharon Haliva. La démission de ce dernier a été annoncée par l'armée israélienne lundi, suite à son incapacité à anticiper l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Sa démission devrait prendre effet dans les semaines à venir.
Le 7 octobre, le Hamas a lancé des attaques contre des bases militaires et des colonies dans la ceinture de Gaza, causant des décès et des captures parmi les Israéliens. Ce mouvement palestinien a justifié ces attaques comme une réponse aux prétendus "crimes quotidiens de l'occupation" contre le peuple palestinien et des sites sacrés, notamment la mosquée al-Aqsa.
Selon le journal israélien Yedioth Ahronoth, une série de démissions pourrait survenir dans l'armée israélienne, commençant par celle du chef du renseignement militaire, Aharon Haliva. Il est considéré comme le premier membre de haut rang à démissionner en raison des événements du 7 octobre, mais il pourrait ne pas être le dernier. D'autres officiers, y compris au moins quatre généraux de brigade, ont exprimé leur intention de démissionner, selon le journal.
Le commandant de la Division Gaza, le général de brigade Avi Rosenfeld, pourrait également démissionner, assumant ainsi la responsabilité de la situation lors des attaques dans la région occidentale du Néguev. Le journal prévoit que Rosenfeld attendra de terminer la mission qui lui a été confiée après le déclenchement des hostilités.
En dépit des appels à un cessez-le-feu de la part du Conseil de sécurité de l'ONU et de la comparution d'Israël devant la Cour internationale de Justice pour des accusations de génocide, l'État hébreu continue ses opérations militaires à Gaza.